Guide des régions

Découvrez le « petit » Guide des régions viticoles de France

Carnet de vins vous propose un petit guide des principales régions viticoles. Ces courtes présentations s’adressent aux personnes souhaitant en savoir un peu plus sur les particularités et l’histoire de ces régions.

En effet, chaque territoire possède ses spécificités et produit donc des vins particuliers. Sans être un guide complet et exhaustif, il permettra à certains d’entre vous de mieux comprendre la richesse de nos terroirs.

Tout comme dans de nombreuses régions viticoles françaises, la vigne est passée du stade de la cueillette à l’état sauvage, à la culture de la vigne à proprement parlé lors de l’occupation romaine.

Vers le Ve siècle, le vignoble français connaît une croissance importante avec la multiplication des abbayes, couvent, évêchés…notamment en Alsace. L’expansion des vignes se poursuit jusqu’au XVIe où elle atteint son apogée.
Durant cette période, les premières réglementations sur les cépages se créent parmi lesquelles on retrouve le Traminer, le Muscat ou le riesling.

L’occupation allemande à la fin du XIXe va dénaturer l’identité des blancs alsaciens au profit d’une surproduction de vins particulièrement insipides. Le ravage du phylloxera continuera d’anéantir le vignoble jusqu’au début XXe.

Il faudra attendre que les deux guerres mondiales se passent pour constater une renaissance des vignes saines et une qualité de vin notable.

En 1945, le général De Gaulle va contribuer à fixer les règles à propos des différentes aires d’appellations, d’exposition, de rendements…. valorisant ainsi le vignoble alsacien.

Grâce aux efforts constants accomplis ces dernières décennies par toute la profession, la qualité des vins d’Alsace est unanimement reconnue. Proches de leur terroir et fiers du chemin parcouru, les viticulteurs alsaciens font des vins qui leur ressemblent, des vins authentiques, frais et aromatiques. 

Terroirs et
appellations

Le vignoble d’Alsace couvre 2 départements : le Haut-Rhin (68) et le Bas-Rhin (67) sur une superficie de plus de 15 000 hectares.

Les sols sont très variés : calcaires, granites, schistes, gneiss et grès. Le climat y est continental avec de nombreux micro-climats.

Le vignoble a la particularité de ne pas ordonner ses appellations en fonctions des zones géographique comme la plupart des régions viticoles mais en fonction des vignes classées en « AOC Alsace » ou « AOC Alsace grand cru » (= 51 terroirs délimités).

Ce classement a été établi sur le principe bourguignon, c’est à dire selon les inclinaisons de côteaux et leur unité de terroir.

Seuls quatre cépages « nobles » peuvent être cultivés en Grand Cru : Gewurztraminer, riesling, muscat, pinot gris.

Par ailleurs, nous allons retrouver cette répartition suivante :
La production est de 70% de vins blancs secs et vins blancs doux, 10% de vins rouges, 20% de vins mousseux (AOC Crémant)

Cépages

Vins rouges

  • Pinot Noir

Vins blancs

  • Riesling (la plupart du temps le vin issu de ce raisin est sec)
  • Sylvaner
  • Pinot blanc / Gris
  • Gewurztraminer
  • Muscat

Avant la venue des Romains, des vignes étaient déjà plantées dans cette région. Mais c’est du Xe au XIVe siècle que les Sires de Beaujeu dessinèrent la région viticole, notamment en s’alliant militairement à l’abbaye de Cluny qui eu pour effet de stabiliser le pays. C’est à Villefranche-sur-Saône que sera créé en 1140 un port pour faciliter les échanges commerciaux. La Saône et le Rhône furent des éléments majeurs pour la reconnaissance de ces vins mais le vignoble reste isolé géographiquement.

En 1531, le Beaujolais est rattaché à la France sous François Ier. Mais ce n’est qu’au XVIIe siècle que le vignoble prend son essor grâce à la vente de vin aux Parisiens suite à l’abolition de taxes de passage que les Bourguignons demandaient pour livrer le vin sur Paris. Il eut également l’ouverture du canal de Briare en 1642 qui permit d’acheminer du vin sur la Loire.

Les vins restent de qualité moyenne mais le nord de l’appellation produit des crus plus agréables, ce qui permit de reconnaître de plus en plus la région viticole. Au début du XIXe siècle, de plus en plus de vignes furent plantées sur le territoire, mais plusieurs maladies et parasites se suivirent et dévastèrent le vignoble : le pyrale, l’oïdium, le mildiou et le fameux phylloxera. Il fut sauvé par le greffage des plants de cépage Gamay avec des pieds américains comme partout en France. En 1930, le Beaujolais est rattaché administrativement à la Bourgogne et en 1936 apparaissent les premières 5 AOC et les 5 autres se créèrent jusqu’en 1988 avec la dernière : Régnié. Le Beaujolais a créé la fameuse fête des primeurs, autorisée à partir de 1951, mais c’est le négociant George Duboeuf qui a contribué fortement à la renommée mondiale du Beaujolais. Effectivement, aujourd’hui, la moitié du Beaujolais nouveau est vendue à l’étranger, notamment en Asie du Sud-est.

Terroirs et
appellations

Le Beaujolais comporte 10 appellations :

  • Le Brouilly
  • Le Chirouble
  • Le Côte de Brouilly
  • Le Morgon
    Le Moulin à vent
    Le Chénas
    Le Régnié
    Le Juliénas
    Le Saint amour
    Le Fleurie

« 3e fleuve de Lyon » de par sa forte présence dans les brasseries locales, le Beaujolais possède de très grands crus capables de vieillir des dizaines d’années, loin derrière l’idée des vins jeunes devenue une mauvaise pub pour la région : les primeurs.

Situé entre Macon et Lyon sur une bande de 55 km, ce vignoble est constitué de multiples coteaux qui vont de 300 m à 1 000 m d’altitude. Le terroir où l’on cultive le fameux Gamay possède un sous-sol singulier : des sols argilo-calcaire et gréseux au Sud, de sols légers et acides sur les hauteurs et granitiques au Nord.

Cépages

Le cépage dominant est le Gamay noir à jus blanc. Il serait le résultat d’un croisement entre le cépage Pinot noir et le Gouay blanc. Il était surtout présent en Bourgogne avant la décision de Philippe le Hardi au XVe siècle de le faire complétement arracher au profit du Pinot noir, et autorisa sa présence qu’en Beaujolais, ce qui convenait d’ailleurs mieux à ses terroirs. Le Gamay est un cépage à gros rendement qui produit des vins charnus et fruités. On trouve également un peu de Chardonnay en Beaujolais qui produit du Beaujolais blanc, ample, gras et précis.

Le vignoble bordelais débute au 1er siècle de notre ère, à l’époque Gallo-romaine. On y installe un cépage importé et très résistant, le « Biturica » qui sera l’ancêtre de l’actuel Cabernet. Pendant les 3 siècles qui suivirent, le commerce du vin avec tout son lot d’artisanat enrichit la ville de Burdilaga, future Bordeaux.

Mais la principale croissance se situera au XIIème siècle lorsqu’Aliénor d’Aquitaine se mariera avec le futur Henri II, roi d’Angleterre. La disposition de la ville et la puissante flotte Anglaise vont considérablement développer le commerce à Bordeaux.

Les Anglais apprécient beaucoup le « Clairet », un vin assez clair produit à l’époque dans la région, suffisamment pour faire exploser les ventes et inciter les vignerons locaux à planter et assainir des marais pour étaler les exploitations.

Vient ensuite les Hollandais au XVIIème et XVIIIème siècle qui inciteront les Bordelais à créer des vins plus denses et de meilleurs qualités. Ils développèrent également les eaux de vie de Cognac. C’est à cette époque qu’apparaissent les premières bouteilles en verre et scellées.

En 1855, le fameux classement des vins de Bordeaux figera les 4 (puis 5) premiers grands crus, puis les seconds grands crus, les troisièmes…

Terroirs et
appellations

Situé dans le sud-ouest de la France, en bordure de l’Atlantique, et exactement à mi-chemin entre le pôle nord et l’équateur, le vignoble de Bordeaux couvre l’ensemble du département de la Gironde. Trois axes fluviaux délimitent le vignoble : la Dordogne, la Garonne et la Gironde. Cela crée ainsi des conditions propices à la culture de la vigne avec un climat océanique tempéré.

On y trouve :

  • La rive gauche de la Gironde et de la Garonne, avec le Médoc et le Haut-Médoc au nord, les Graves au sud et les Sauternes à la pointe sud.
  • La zone entre la Garonne et la Dordogne, avec les Premières-Côtes-de- Bordeaux, le long de la Garonne, les Entre-Deux-Mers au centre, les Sainte-Foy-Bordeaux à l’Est, les Loupiac et Saint-Croix-Du-Mont au Sud et les Graves-de-Vayres au Nord.
  • La rive droite de la Gironde et de la Dordogne, avec le Blayais et Bourgeais.
  • Au nord, une zone produisant des appellations Bordeaux au centre, les Pomerol, les Côtes de Fronsac, les St-Emilion et les Côtes-de-Castillon au sud.

Cépages

Vins rouges

  • Merlot
  • Cabernet
  • Petit Verdot
  • Malbec
  • Cabernet Franc

Vins blancs

  • Sauvignon
  • Sémillon
  • Muscadelle

Pour les vins rouges on y trouve principalement deux cépages:

  • Le Merlot (surtout présent sur la rive droite) donne des vins plus souples, sur le fruit.
  • La Cabernet (présent en majorité sur la rive gauche) qui donne des vins plus structurés avec plus de tannins.

Ensuite, dans les rouges, on peut trouver dans les assemblages:

  • Du « Petit Verdot » présent dans le Medoc qui apporte un peu plus de structure à l’ensemble.
  • Du « Malbec » qui apporte également de la densité au vin. On l’appelle également « Côt » dans la vallée de la Loire
  • Du « Cabernet Franc » surtout présent sur la rive droite en accompagnement du Merlot, il apporte finesse et complexité.

Pour les blancs, Sauvignon et Sémillon se font la part belle des assemblages, notamment dans les liquoreux et de la Muscadelle de façon plus anecdotique.

La Bourgogne a une histoire millénaire. Implanté par les Romains dès le 1er siècle de notre ère, le vignoble bourguignon se développa grâce au savoir faire des Gallo-romains et produisit assez rapidement des vins de qualités. Après la chute de l’empire, la Bourgogne voit fleurir monastères et abbayes. Les moines cisterciens vont ensuite pendant plus de 1000 ans développer et délimiter les fameux climats (zone définis par un terroir) que l’on connaît aujourd’hui. Dès 1936, la Bourgogne intègre le fameux classement des AOC.

Terroirs et
appellations

La Bourgogne possède une incroyable diversité de terroir. Plusieurs régions et appellations font parties de cet ensemble complexe, du Nord au Sud:

  • Le Chablisien (Chablis, Chablis 1er cru, petit Chablis)
  • Côte de Nuits (Gevrey chambertin, Vosne romanée…)
  • Côte de Beaune (Aloxe-Corton, pommard, Volnay…)
  • Côte Chalonnaise ( Mercurey, Bouzeron, Givry…)
  • Macônnais (Macon, pouilly fuissé, saint Véran…)

La richesse du sous-sol Bourguignon est une des raisons pour laquelle la région a décidé d’inscrire au patrimoine mondial de l’Unesco ses fameux « climats ». Effectivement plusieurs époques et plusieurs roches se succèdent. On trouve différents sous-sol rocheux d’une appellation à une autre, mais aussi au milieu du même village, voir même du même lieu dit…!

Cépages

Vins rouges

  • Pinot Noir
  • Gamay Noir
  • César

Vins blancs

  • Chardonnay
  • Aligoté
  • Sauvignon

En Bourgogne, deux cépages règnent en maître sur l’appellation :

  • Le Pinot Noir pour les rouges
  • Le Chardonnay pour les blancs.

C’est donc dans cette région du monde que l’on trouve la plus belle expression de ces cépages, car ils ont une grande diversité d’expression suivant leur terroir.

Exemple: Le Chardonnay de Chablis sur son sous-sol Kimmeridgien ne donne pas du tout le même style de vin que le Chardonnay ample et gras sur le sol de Meursault…

On peut également trouver :

  • Du « Gamay noir » au sud de l’appellation sur les terroirs du Macônnais, juste avant ceux du beaujolais,
  • De « l’Aligoté » cépage qui donne des vins blancs vifs et tendu mais qui peuvent être magnifiés sur l’appellation Bouzeron.

De façon plus anecdotique, du César pour les vins rouges et du Sauvignon pour les blancs.

Les premières vignes seraient apparus vers le IVe siècle après JC avec les Romains car il existe peu d’écrit pour une présence viticole avant cette date. La viticulture princière, ecclésiastique et monastique permet le développement viticole dès le VIIe siècle. Sa situation près de la Marne, de l’Aube, de la Seine et également de l’Aisne, permet rapidement la vente des vins de Champagne entre le XIIe et XIVe siècle. Encore « tranquille » et destiné uniquement à la bourgeoisie, le vin de Reims conquiert des marchés extérieurs et finir par se retrouver sur les tables royales (étant donné qu’on sacre les rois de France dans la Cathédrale de Reims depuis Clovis).

Entre le XIVe et le XVe, la guerre de cent ans ravagea le vignoble, jusqu’à l’abandon d’une majorité des chais mais qui reprendront fortement leurs activités à la fin du XVe siècle. S’en suit une autre période douloureuse, les guerres de religions, qui, au cours du XVIe siècle, affaiblirent une nouvelle fois la région, sans pour autant stopper complétement la production et la vente de vin. La situation géographique faisait également que, régulièrement, les armées, notamment celle de Louis XIV au XVIIe siècle, prennent place dans cette zone, ralentissant le commerce et affaiblissant l’économie locale.

Le vin effervescent est connu depuis l’époque égyptienne, mais a toujours été considéré comme un défaut (reprise de la fermentation en bouteille) ou en tout cas, comme un élément non voulu dans le vin. On sait que les premiers vins effervescents de France viennent de Limoux en 1531, mais la légende veut que le moine Dom Pérignon, courant du XVIIIe, découvrit le système de la prise de mousse en bouteille en mettant de la cire sur les bouteilles à la place des chevilles de bois que l’on mettait pour fermer la bouteille. Ce système eu comme effet de garder, lors de la fermentation dite « malo-lactique », de garder le gaz carbonique dans la bouteille, ce qui fit exploser ces dernières… On peut en tout cas reconnaître qu’il contribua à l’invention du bouchon de liège fermé avec une bague en métal afin de mieux garder les bulles. Dès lors, le vin effervescent de Champagne devient rapidement connu sur les tables bourgeoises et aristocratiques étant donné son prix élevé dû à une vinification plus complexe.

Après être appelés « vin de Montagne » et « vin de rivière » dès le Xe siècle, il commence à s’appeler « vin de Champagne » fin XIIIe. Ensuite, en 1882, la région viticole obtient une protection du mot Champagne relevant d’une région et d’une méthode de fabrication, qui sera confirmé en 1905. En 1908, 15 000 ha rentre dans cette appellation. « Le champagne est le vin de la civilisation. » Talleyrand.

Terroirs et
appellations

Vignoble le plus au Nord de France où se trouve plusieurs micro-climats, on distingue 4 grandes régions en Champagne :

  • La montagne de Reims
  • La côte des Blancs
  • La vallée de la Marne
  • La côte des bars

Sa particularité est que ce vignoble peut avoir des hivers glaciales, des gelées au printemps (climat plutôt continental) et des ensoleillements assez faibles pour la maturité du raisin, accompagné d’une pluviométrie médiane due à des influences climatiques plutôt océaniques.

La craie, la marne et le calcaire présents en majorité en sous sol, permet de drainer l’eau par un bon écoulement en profondeur et permet également de garder des quantités d’eau pour des périodes estivales plus sèches. Ajouté à cela les coteaux et reliefs présents sur les meilleurs crus apportent en ensoleillement et une meilleur maturité des raisins.

C’est ce terroir qui apporte cette « minéralité » si particulière à certain Champagne.

Cépages

Dans cette région, on crée des Champagnes « Blanc de blanc », c’est à dire uniquement issus de Chardonnay (raisin à peau clair) ou « Blanc de noir » issus de Pinot noir ou Pinot meunier (raisin à peau noir).

Mais ces trois cépages se retrouvent dans une grande majorité assemblés pour produire les Brut classiques. Effectivement les cépages à peaux noirs qui n’ont pas macérés avec leurs pellicules ne prennent pas la couleur rouge qu’ils devraient avoir. Pour les rosés, le Champagne est la seule région où les vignerons ont le droit de mélanger du vin rouge et blanc pour faire du rosé. On produit de manière plus anecdotique du « Ratafia » et même quelques vins AOC Coteaux-Champenois qui font des vins non-effervescent en rouge, blanc et rosé.

Certains viticulteurs décident également d’utiliser des vieux cépages Champenois dans certaines cuvées originales comme le Fromenteau, le petit meslier, le Pinot blanc, l’Arbanne

Les Grecs sont les premiers, six siècles avant JC, a planter de la vigne en Corse. Les Romains qui suivirent développèrent plus intensément la culture de la vigne . A la chute des Romains, ce sont les institutions religieuses qui prirent le relais. Les vins jouissent d’une bonne renommée et, à partir de 1768 quand la Corse devient Française, ils se développèrent jusqu’à la fin du XIXe siècle. A cette période, le Phylloxera arriva et ravagea le vignoble. La surface de production passa d’environ 30 000 ha fin du XIXe à 8500 ha vers 1950.

Le vignoble réussira malgré tout à se reconstituer mais l’industrialisation du vin avec une politique de gros rendement dans les années 1960 – 1970, tuera à petit feu la notoriété des vins corses. Ce n’est que dans les années 1990 que quelques vignerons choisissent la voie de la qualité afin de redorer l’image des vins corses en France et à l’étranger.

Terroirs et
appellations

Un beau climat méditerranéen, des micro-climats dû aux chaînes de montagne et une géologie variée (schiste à l’est, granite à l’ouest, alluvions sédimentaire et affleurement calcaire au nord et au sud) en font une région propice à la viticulture. On élabore en Corse des vins doux naturels, des rouges, des blancs.

Il y a donc les appellations :

  • AOC Ajaccio à l’Ouest
  • AOC Patrimonio au Nord
  • AOC Muscat du Cap Corse au Nord
  • AOC Vin de Corse régionale avec plusieurs sous-appellations comme Figari, Calvi, Porto-Vecchio, Sartène et Coteaux-du-cap-Corse.

Cépages

La Corse possède une très belle collection de cépages dont beaucoup endémiques à l’île comme :

Vins rouges

  • Le Nielluccio
  • le Sciacarello
  • le Carcojolo noir
  • Morescola
  • Aleatico
  • Montanaccia
  • le grenache,..

Vins blanc

  • Le Vermentino (rolle)
  • le Bianco gentile
  • le Muscat à petits grains
  • le Carcojolo blanc
  • le Riminese
  • le Rossala Brandinca

Si les premières traces de vignes dans la Jura sont apparues depuis plus de 5000 ans, c’est à partir du premier siècle que les romains l’ont cultivé pour obtenir une boisson alcoolisée.

Quelques siècles plus tard au Moyen-âge, c’est sur les tables royales que se dressaient les vins issu du vignoble Jurassien, d’ores et déjà fortement appréciés par la cour.

Au XIXe, Louis Pasteur, originaire d’Arbois fit de nombreuses recherches et expériences sur la fermentation des vins et contribua fortement à la renommée du vignoble.

Aujourd’hui, cette région est mondialement connue pour son « vin de paille » un délicieux vin liquoreux, à ne pas confondre avec son mythique et exceptionnel « Vin Jaune », un vin blanc élevé sous voile pendant plus de 6 ans et 3 mois, aux arômes intenses de noix, noisette, curry… avant d’être embouteillé dans le célèbre « clavelin » de 62cl .

Terroirs et
appellations

Le Jura est une des régions viticoles les plus anciennes de France, faisant partie des plus petites productions de vins avec ses 2000 hectares, soit l’équivalent de 1% de la production vinicole française. C’est également le lieu de naissance de la toute première Appellation d’Origine Protégée, celle d’Arbois en 1936. Le climat y est semi-continental avec des saisons contrastées. Les terroirs sont variés (marnes bleues et rouges, éboulis calcaire…) ancrés sur une altitude oscillant de 250 à 480 mètres.

Le Jura produit :

  • 4 AOC géographiques : Arbois, Côtes du Jura, Château-Châlon, l’Etoile.
  • 3 AOC produits : Crémant du Jura, Macvin (mistelle) , Marc du Jura (eau-de-vie).

Cépages

Vins rouges

  • Trousseau : vin racé et souvent tannique, notes de fruits rouges.
  • Poulsard ou Ploussard : vin de structure et couleur légères, notes de fruits rouges et animales.
  • Pinot Noir : sublimé par les terroirs du Jura, ce cépage se révèle d’une grande finesse, fruits rouges et épices.

Vins blancs

Qu’ils soient ouillés ou non, les vins sont intenses.

  • Savagnin : cépage emblématique du vin jaune mais peut être vinifié différemment : des vins blancs d’une grande complexité aromatique (noix verte, noisette, fleurs blanches, pomme verte, miel…), ample avec un grand potentiel de garde.
  • Chardonnay : notes d’agrumes, fruits blancs, floral.

Les premières vignes plantés par les Grecs et les Etrusques au XI ème siècle avant JC, font de cette région viticoles une des plus anciennes de France. Allant de Nîmes à la ville de Collioure à la frontière Espagnol, le vignoble est organisé comme un amphithéâtre autour de la méditerranée. Les Romains plantèrent beaucoup de vigne dans cet espace appelé à l’époque la Narbonnaise, ainsi que des voies de commerce vers Rome. Les vins de cette région furent rapidement appréciés et privilégiés par les Romains, jusqu’à l’an 92, avec l’édit de l’empereur Dominitien qui mis un frein à la plantation de nouvelles vignes en Gaule et obligea l’arrachage de la moitié des vignes car cela concurrençait trop les vignobles Italiens.

Ensuite, par les divers invasions, le vignoble perdit petit à petit de son importance. L’Église à partir du VIII ème siècle se réapproprie petit à petit le vignoble. C’est d’ailleurs à Limoux avec sa fameuse Blanquette de Limoux qu’à été créé (volontairement) le premier vin effervescent en 1531 par les moines de l’abbaye Bénédictine de Saint Hilaire.

Au XIX ème siècle la qualité du vin est très basse et quasi-industriel afin de créer un vin « alimentaire » pour la classe ouvrière.

Au début du XX ème siècle, après la révolte du « Midi rouge » dût à une sur-production de vin, notamment « trafiqué », (les vignerons manifestaient déjà pour du vin « naturel » sans adjuvants, sans sucre) le Languedoc peine à se relever. Il faudra attendre 1987 et l’arrivée de l’appellation Vin de Pays d’Oc, puis en 2009 IGP (Indication Géographique protégé) pour que le vignoble se restructure et renouvelle son image.

Terroirs et
appellations

Aujourd’hui le Languedoc-Roussillon est un des plus grands vignoble de France avec une grande richesse de terroirs où on peut y découvrir quelques grands domaine et magnifiques appellation comme Minervois, Saint Chinian, les Corbières, le Pic saint Loup… Présent sur quatre départements (l’Aude, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées orientales), cette région possède un climat méditerranéen plutôt clément, soufflé par des vents comme la Tramontane en Roussillon. Des conditions idéales pour la viticulture sont présentes là bas, car le soleil fait mûrir les raisins, le vent prévient des maladies et la Méditerranée apporte sa fraîcheur…

On peut y trouver une grande variété de sols comme des galets roulés, calcaire et schistes, grès et marne, sols argileux… On trouve également du côté de Collioure en Roussillon, une typicité national : Les fameux « vin doux naturels » de Banyuls, Maury ainsi que les Rivesaltes. Des vins dont on a arrêté la fermentation avec de l’alcool de vin pour garder le sucre naturel du raisin.

Cépages

On trouve beaucoup de cépages, notamment certains presque « oubliés » qui reviennent chez certains vignerons.

Vins rouges

  • Le Grenache
  • Le Cinsault
  • Le Carignan
  • Le Mourvèdre
  • La Syrah

Vins blanc

  • La Clairette
  • La Roussanne
  • Le Bourboulenc
  • Le Maccabeu blanc
  • Le Piquepoul blanc

Plus long fleuve de France qui prend sa source en Ardèche et qui se jette dans l’Océan Atlantique, la Loire voit apparaître ses premières vignes il y a 2000 ans grâce aux Romains. Voie commerciale très pratique, le vignoble s’étend rapidement sur les deux rives du Fleuve. Très vite, les conditions climatiques et sa position géographique privilégiée rendent les vins de Loire réputés. Le vignoble de la vallée de la Loire (appelé aussi vignoble Ligérien) se développe, encore une fois, grâce à l’Église et aux moines Augustins et Bénédictins au cours du IVe et Ve siècle après JC.

Par la suite, la noblesse locale avec les Ducs de Bretagne jusqu’à François Ier, contribuèrent au développement économique des vins de Loire ainsi que de leur qualité. Des périodes plus morose affectèrent la région comme la fameux hiver 1709 qui dévasta le vignoble Nantais (période à laquelle on implanta le fameux cépage « melon de Bourgogne » plus résistant au froid et unique cépage du Muscadet), ou bien la révolution Française et les guerres de Vendée. En 1936 apparaissent les premières AOC comme Sancerre, Muscadet, Vouvray…

Terroirs et
appellations

Le vignoble de Loire propose des vins blancs sec, moelleux voir liquoreux, des rouges et même des effervescents. Une grande diversité de vins sont produit sur un fleuve qui fait plus de 1000 km de long.

Plusieurs vignobles ont donc été délimités avec, dans chacun d’eux, plusieurs AOC :

  • Le vignoble Nantais de l’Océan atlantique à Ancenis
  • Le vignoble d’Anjou qui se situe entre Angers, Thouars et Saumur.
  • Le vignoble de Touraine qui va de Saumur à Orléans
  • Le vignoble du centre qui comprend l’Orléanais, Centre Loire et le Massif central.

Le fleuve a bien sûr créée un lieu propice et fécond à la viticulture grâce à ses limons et sables alluvionnaires, mais aussi  sur les plateaux dans les terres, des sols argileux, shisteux et crayeux qui appellent des vins tendres et minéraux. On trouve également des terroirs à silex, marnes kimmérigdienne…

Cépages

On peut déjà donner quatre grands cépages Ligériens, qui caractérisent cette région :

  • Le Cabernet franc pour les rouges qui donne des vins frais, tendre avec une légère trame tannique
  • Le Chenin pour les blancs que l’on retrouve à Vouvray, Montlouis, Jasnières, Coteaux du Layon et également dans les effervescents.
  • Le Melon de Bourgogne, cépage typique du Muscadet avec ses belles tensions et son gras s’il est bien travaillé.
  • Le Sauvignon, cépage roi des appellations Sancerre, Pouilly fumé et Menetou-salon entre autres qui peut produire de très grands vins selon son implantation.

Vins rouges

  • Le Cabernet franc
  • Gamay
  • Grolleau rouge
  • Pineau d’Aunis
  • Côt (ou Malbec)
  • Pinot noir
  • Pinot meunier
  • Cabernet Sauvignon

Vins blanc

  • Chenin
  • Melon de Bourgogne
  • Sauvignon
  • Chardonnay
  • Romoratin (presque uniquement sur l’appellation Cour-Cheverny)
  • Folle Blanche
  • Grolleau blanc
  • Saint pierre doré (Saint Pourçain) Pinot gris

Son histoire se confond avec celle du Rhône, car c’est dès l’arrivée des Phocéens (600 ans avant JC) à Marseille que les premières vignes furent plantées dans la région. Les Grecs colonisèrent tout le littoral Provençal. Les Romains développèrent par la suite la culture de la vigne dans la Provincia Romana: la Provence.

Après la chute de l’Empire Romain, l’Eglise avec des abbayes comme celles de Saint-Victor à Marseille, Saint-Honorat sur les Iles de Lérins en face de Cannes, Saint-Pons à Nice et du Thoronet dévelloppent la viticulture du V ème au XII ème siècle. Ils produisirent du vin pour les besoins monastique mais aussi à des fin commerciale car la vente de vin rapporte de l’argent à l’Eglise. Par la suite, les nobles et les puissants du Royaume dessinèrent le paysage viticole Provençal que l’on connaît encore aujourd’hui.

Fin XIXe, la région est aussi atteinte par la crise du Phylloxera (insecte qui détruisit presque la totalité du vignoble Français) qui sera dévastatrice. Le vignoble sut se relever au XXe siècle par l’apparition des caves coopératives et des réglementations de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine) et des premières AOC des 1935 (Bandol, Cassis et Palette).

Terroirs et
appellations

Un climat méditerranéen chaud, sec et ensoleillé en font une région propice à la viticulture malgré de violentes précipitations au courant de l’année. Le sol est bien drainé et pauvre du fait du manque hydrométrique.

On peut séparer deux ensembles géologiques :

  • Le calcaire au Nord et à l’Ouest de l’appellation avec de beaux reliefs comme la montagne sainte victoire et le massif de la sainte beaume ou les gorges du Verdon.
  • Le cristallin, plus à l’Est, face à la méditerranée avec ses reliefs plus souple et moins haut, ces petits arbuste et forêt littoral et entre Saint Tropez et Cannes, des petites percée de sol volcanique du au massif de l’Esterel.

Le vent dominant (comme dans le Rhône) est le Mistral qui apporte fraîcheur et prévient les maladies dût à l’humidité.

Cépages

Vins rouges

  • le Carignan
  • le Mourvèdre
  • le Cinsault
  • le Tibouren
  • la Syrah
  • le Grenache
  • le Cabernet sauvignon

Vins blanc

  • l’Ugni blanc
  • la Clairette
  • le Rolle (ou Vermentino)
  • le Sémillon
  • Carignan Blanc (cépage rare)

Dans cette région, on retrouve certains cépages déjà présent en vallée du Rhône, mais également, quelques uns plus uniques :

  • Le Cinsault est surtout utilisé dans cette région pour produire les fameux rosés de Provence. Le Mourvèdre est le cépage roi de l’appellation Bandol en rouge, qui donne des vins riche et complexe.

C’est la région viticole la plus ancienne de France puisque les premières vignes à y être plantés datent du IV ème siècle avant JC par les Grecs. Effectivement, les Phocéens construisirent la ville de Marseille et rapidement y plantèrent les premières vignes sur le sol Français. C’est ensuite à l’arrivée des Romain au I er siècle après JC que le vignoble c’est étendu dans le Nord du Rhône. Le vignoble Gallo-Romain produit alors beaucoup et concurrence même le vignoble Italien. Le commerce est facilité par le Rhône qui pénètre loin dans les terres pour se jeter dans le Méditerranée. Au XIV siècle, les papes s’installent en Avignon et prirent rapidement la décision d’annexer quelques hectares pour leurs besoins. Sous les différents Papes qui se succédèrent, le vignoble du Châteauneuf du Pape (créé au XII ème siècle) se développa, ainsi que toutes les appellations locales.

Dès 1650, une réglementation intervient pour encadrer le Côte du Rhône qui a déjà une belle réputation. En 1937 sera crée l’AOC (Appellation d’Origine Contrôlé) Côte du Rhône.

Terroirs et
appellations

Le fleuve du Rhône, qui prend sa source dans les glaciers Suisse, a sculpté le territoire sur un peu plus de 800 km en y traînant et emportant avec lui plein de sédiments, de roches. La vigne est plantée autant sur la rive gauche que la rive droite du fleuve. Le vignoble Rhodanien s’étend de la ville de Vienne dans le Nord jusqu’à Avignon dans le Sud en passant pas Nîmes. Il y a environ 250 km de vignoble et il se divise en 2 catégories :

  • Le vignoble septentrionale de Vienne à Valence dans le Nord avec les appellations Croze- Hermtiage, hermitage, Condrieu, Côtes Roties…
  • Le vignoble Méridionale au Sud de Montélimar à Avignon avec les appellations Châteauneuf du pape, Vacqueyras, Gigondas, sablet…

Cépages

Vins rouges

  • le Grenache
  • la Syrah
  • le Cinsault

Vins blancs

  • Clairette
  • Le Grenache blanc
  • Condrie
  • Château Grillet
  • Château Marsanne
  • Château Rousanne
  • Croze Hermitage

Dans le vignoble septentrionale, plutôt granitique et schisteux et très pentu, on retrouve le cépage Syrah qui donne des vins rouges épicés, juteux à tanniques, riche et complexes (100% pour les appellations saint Joseph, Croze-Hermitage, Hermitage et 80% à 100% pour l’appellation Côte rotie). On y trouve également le cépage Viognier pour les blancs, notamment sur le Condrieu et château Grillet ainsi que Marsanne et rousanne pour les blanc de Croze hermitage.

Dans le vignoble Méridional, il y a beaucoup de cépages utilisés (dans l’AOC Châteauneuf du pape, on peut utiliser jusqu’à 13 cépages dans l’appellation). Malgré tout, le Grenache, la Syrah et le Cinsault sont prédominants pour les rouges et la Clairette , le grenache blanc, la Marsanne font partie des plus utilisés en blanc.

Malgré les rudes conditions climatiques, les premières traces de vignes sauvages seraient apparues depuis le néolithique. L’arrivée des Romains chez le peuple « Allobroges » (installé entre l’Isère et les Alpes) a contribué  à la culture de la vigne et notamment d’une espèce capable de résister aux conditions climatiques alpines « vitis allobrogica » qui serait l’ancêtre de la mondeuse aujourd’hui.

Après la chute de l’Empire romain, c’est l’Église qui fait survivre la viticulture savoyarde à travers ses besoins en vins de messe.
La vigne se développe donc grâces aux moines autour des lieux de culte.

Au cours de l’Histoire, le vignoble fluctue entre raisins de faible maturité et vins de qualité médiocre. L’Homme a su au fil du temps s’adapter avec les différentes variétés de cépages, d’exposition ou de plantation pour aujourd’hui donner des vins d’une grande finesse et précision.

Terroirs et
appellations

Le vignoble s’étend essentiellement sur les départements de la Savoie (28 communes) et de la Haute-Savoie (24 communes), plus deux communes de l’Ain (Corbonod et Seyssel) et une de l’Isère (Chapareillan). Les vignes sont plantées à une altitude comprise entre de 250 mètres à 500 mètres sur une superficie d’environ 2200 hectares, soit 0,25% du vignoble français.

Le climat est majoritairement continental. Toutefois, les cours d’eau et le Lac de Genève sont responsables de nombreux microclimats. Le taux d’ensoleillement et l’exposition des vignes sont des facteurs primordiaux pour atteindre une maturité optimale.

Les terroirs sont d’une grande diversité compte tenue de la richesse géologique de la région.
Ainsi on retrouve principalement : sables, graviers, argiles, grès, calcaire, terrasses caillouteuses… et donc tout autant de profils de vins très variés.

La majorité des vins embouteillés le sont sous l’Appellation Vin de Savoie. Dix-sept crus ou communes sont autorisés à accoler leur nom à cette dénomination. Les plus connues sont : Abymes, Apremont, Chignin et Chignin-Bergeron.

Cépages

Vins rouges

  • Mondeuse
  • Gamay
  • Pinot Noir
  • Persan

Vins blancs

  • Jacquère
  • Chasselas
  • Mondeuse blanche
  • Altesse
  • Roussane

Planté dans la région par les Romains et les Gaulois, le vignoble du Sud ouest était propice à la culture avec un climat tempéré et océanique et de bonnes voies fluviales (la Garonne) pour le commerce. La Christianisation de la région aida au développement du vignoble notamment grâce à l’implantation d’abbaye et de monastère le long du fameux chemin de Compostelle. Par la suite avec les invasions des Maures et des Vicking vers le VIIIe siècle, le vignoble perdit beaucoup de vigne.

Ensuite la grande rivale de ces vins fût Bordeaux, notamment lorsque Henri III en 1241, mit le « Privilège » de Bordeaux en place, ce qui permit au Bordelais de limiter la vente et l’afflux de vin du Sud-ouest passant par leur port. Henri IV (originaire de Pau), au XVIe siècle, contourna un moment cette loi en autorisant la vente de vin à Bayonne aux pays étrangers, les vins de Tursan ont été notamment privilégiés. Ce n’est qu’en 1773 sous Louis XVI que ce fameux privilège s’arrêta. Les vins de la région prennent le nom de « vin du haut pays » et par la suite le nom des ports d’expédition comme Cahors, Bergerac…

Une baisse de qualité va se faire sentir lorsqu’on demanda au vignoble de produire des vins de « masses » pour les ouvrier, puis vient le Phylloxéra (insecte qui détruisit l’ensemble du vignoble Français) à la fin du XIXe siècle qui anéantira le territoire.

C’est seulement après le gel de 1956 qui détruisit encore une fois une grande partie des ceps de la région, que seul les plus motivés continuèrent la viticulture, ce qui favorisa la résurrection et la monté en qualité des vins.

Terroirs et
appellations

Le vignoble du Sud-ouest est un véritable confettis dispersé entre Bergerac, Bayonne, Agen, Montauban et Albi. Le climat va d’océanique avec les appellations Irouléguy, Tursan, à méditerranéen avec les appellations Gaillac ou Fronton. Le relief influence aussi beaucoup le climat avec la proximité des Pyrénées (Madiran, Jurançon) et du Massif centrale (Cahors, Marcillac).

Répartis sur 12 départements et 57500 ha en AOC et AOP, le vignoble propose une très grande variété de vins. Principalement on retrouve des terroirs argilo-calcaire, de sables fauves, galets et calcaire gréseux.

Cépages

Vins rouges

  • Malbec
  • Tannat
  • Négrette
  • Abouriou
  • Fer Servadou
  • Duras
  • Cabernet Franc

Vins blancs

  • Colombard
  • Gros et petit manseng
  • Loin de l’oeil
  • Mauzac
  • Ondenc
  • (Petit) Courbu

On produit dans cette région des vins rouges, blanc secs, moelleux, rosé, effervescent et eau de vie (Armagnac). Voilà une région hors normes au sujet de la quantité de variété de cépages présents, notamment endémiques à cette région.

Une des explications est que les pèlerins de Compostelle rapportèrent des cépages au cours de leurs voyages, notamment d’Espagne et disséminèrent des ceps jusqu’en Loire.

Effectivement on trouve 60 cépages différents qui vont du malbec ou côt (cahors) en passant par la négrette (Fronton), le fer servadou, le duras, le manseng, le loin de l’oeil, le tannat…

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