Son histoire se confond avec celle du Rhône, car c’est dès l’arrivée des Phocéens (600 ans avant JC) à Marseille que les premières vignes furent plantées dans la région. Les Grecs colonisèrent tout le littoral Provençal. Les Romains développèrent par la suite la culture de la vigne dans la Provincia Romana: la Provence.
Après la chute de l’Empire Romain, l’Eglise avec des abbayes comme celles de Saint-Victor à Marseille, Saint-Honorat sur les Iles de Lérins en face de Cannes, Saint-Pons à Nice et du Thoronet dévelloppent la viticulture du V ème au XII ème siècle. Ils produisirent du vin pour les besoins monastique mais aussi à des fin commerciale car la vente de vin rapporte de l’argent à l’Eglise. Par la suite, les nobles et les puissants du Royaume dessinèrent le paysage viticole Provençal que l’on connaît encore aujourd’hui.
Fin XIXe, la région est aussi atteinte par la crise du Phylloxera (insecte qui détruisit presque la totalité du vignoble Français) qui sera dévastatrice. Le vignoble sut se relever au XXe siècle par l’apparition des caves coopératives et des réglementations de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine) et des premières AOC des 1935 (Bandol, Cassis et Palette).
Un climat méditerranéen chaud, sec et ensoleillé en font une région propice à la viticulture malgré de violentes précipitations au courant de l’année. Le sol est bien drainé et pauvre du fait du manque hydrométrique.
On peut séparer deux ensembles géologiques :
Le vent dominant (comme dans le Rhône) est le Mistral qui apporte fraîcheur et prévient les maladies dût à l’humidité.
Dans cette région, on retrouve certains cépages déjà présent en vallée du Rhône, mais également, quelques uns plus uniques :